En 2014, le CSA créait la Journée internationale du sport féminin, fixée au 24 janvier chaque année.
Objectif : lutter contre le manque de médiatisation des femmes dans le sport, et des compétitions sportives féminines. L'occasion de compter les (bons) points dans le sport universitaire, et de revenir sur l'histoire de la pratique sportive des filles et des jeunes femmes.
La Fédération française de sport universitaire (FFSU) drible les préjugés
En décembre 2017, la FFSU rappelait dans un colloque son engagement pour l'égalité.
Quelques exemples concrets...
Les phases finales de Championnats de France Universitaires sont organisées depuis toujours de manière mixte en réunissant les compétitions filles et garçons au même moment et dans un même lieu.
La FFSU a également créé de nombreuses formules de compétitions mixtes propres au sport universitaire (relais 5x200 mixte en athlétisme, relais 10x50m mixte en natation, compétitions par équipes mixtes en sports de raquettes et en sports de combat...).
Le rugby féminin
Pas de carton rouge pour la FFSU, qui s'est fixé un objectif clair : se rapprocher de la parité, année après année.
La reconnaissance du sport féminin, une histoire d'endurance...
Il est toujours intéressant de se replonger dans le passé pour mesurer les progrès effectués. Pour le sport féminin, l'histoire avait plutôt bien commencé puisque dès 1882, les petites filles sont « invitées » à exercer une activité physique, comme les garçons... ou presque.
L'Éducation Physique est inscrite dans la loi en 1882 donc, avec la formule suivante...
L’exercice physique entre à l’école pour aider les femmes... à faire le ménage. C’est en 1970 qu’est décrétée la mixité dans les cours d’EPS, même si, au cours des précédentes décennies, la pratique sportive des femmes a gagné peu à peu la reconnaissance des fédérations et de la société de manière générale, parfois de façon... maladroite.
Le sexisme, c'est pas très « sport »
Les premiers JO, en 1896, se déroulent sans les femmes, qui en sont exclues.
L'important, c'est de participer - un peu, et surtout, plus tard - puisqu'en 1900, 22 femmes sont admises aux JO de Paris, pour un total de 997 sportifs. Aux JO de 1928, elles sont 277 à participer aux côtés de 2 606 hommes. Ces femmes ne sont pour autant pas acceptées dans de nombreuses disciplines, comme l'athlétisme.
Raviver la femme olympique
Grâce à la détermination de la sportive française Alice Milliat, des Olympiades féminines sont organisées de 1922 à 1934 afin d'exercer une pression plus forte sur le Comité International Olympique (CIO), qui freine autant que possible la participation des femmes aux JO. 1 partout, balle au centre, donc.
Les JO se féminisent peu à peu au fil du temps mais un déséquilibre sexué persiste tout au long du 20e siècle. Depuis 2007, la charte olympique rend obligatoire la présence des femmes dans tous les sports, et le CIO prévoit une parité totale d'ici 2020.
Les compétitions internationales du sport universitaire ont également naturellement renforcé la parité des pratiques sportives.
Pratiquer un sport durant ses études
Si vous souhaitez pratiquer une activité physique et sportive durant vos études, renseignez-vous auprès du SUAPS ou des associations sportives de votre établissement. De nombreux sports sont proposés et varient selon les établissements. Vous y trouverez forcément celui qui vous plaît !
Connaissez-vous le Pass'Sport ? C'est une aide financière qui permet d'aider les étudiants à s'inscrire dans un club de sport.
Être étudiante sportive de haut niveau
C'est un statut reconnu qui vous permet de bénéficier d'aménagements particuliers pour pratiquer votre sport tout en suivant vos études. Pensez-y !