La santé sur les campus

Bénéficiez gratuitement de consultations, de soins et de conseils dans les Services universitaires de santé étudiante.

Des bilans de santé gratuits

Tous les Services universitaires de santé étudiante (SSE) peuvent vous proposer des examens de santé gratuits. N'hésitez pas à répondre aux convocations que vous recevrez ou à prendre rendez-vous.

L’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur, qu’ils soient inscrits ou non à l’université, issus de l'enseignement supérieur public comme privé, en convention avec les SSE.

Des consultations de premier niveau gratuites

  • Voir un médecin
  • Se faire vacciner
  • Arrêter de fumer
  • Parler d'un problème avec l'alcool, le cannabis
  • Parler d'un coup de blues ou de déprime
  • Soigner une dent
  • Dépister et traiter les maladies sexuellement transmissibles
Les Services de santé étudiante sont en charge de la santé mentale, sexuelle, des addictions et de l’accompagnement nutritionnel des étudiants.

Le dépistage des IST

Il existe plusieurs façons de se faire dépister, en fonction de votre situation ou préférence. Vous trouverez toutes les informations sur le site de Sida Info Service ou dans cet article.

Notez que les établissements d'enseignement supérieur proposent également des dépistages. N'hésitez pas à vous renseigner auprès du Service de santé étudiante !

Aujourd'hui, dans le cadre mondial de la lutte contre le VIH, on fait un dépistage organisé des infections sexuellement transmissibles : VIH, hépatites, chlamydia, gonocoque, pour sensibiliser les étudiants sur le dépistage et la prise en charge de leur santé sexuelle.

Pourquoi faire dépister ?

Pourquoi se faire dépister ? C'est assez simple. Pour éviter effectivement à la fois de transmettre, de savoir si l'on n'est pas malade et surtout éviter de transmettre la maladie.

Ici, on fait des dépistages sur deux types de maladies. Les virus : VIH et les deux hépatites, hépatite B, hépatite C. Et puis les bactéries. Il y a deux bactéries qui sont très fréquentes chez les jeunes, qui s’appellent chlamydia trachomatis et gonocoque.

Une fois que tout est absorbé, on peut donc considérer que la lecture là elle est bonne.

Et les autres IST ?

On observe depuis plusieurs années - il y a eu la période covid aussi, qui a été un peu particulière - on observe une recrudescence de ce type d'infections parce que c'est une infection, comme le gonocoque, qui ne se manifeste pas forcément par des symptômes.

Quand on ne fait pas dépister, forcément, on n'est pas informé qu'on l'a et on peut la transmettre plus facilement.

Quand se fait-on dépister ?

En changeant de partenaire ou avec un nouveau partenaire. Tout à fait. Quand on a plusieurs partenaires aussi, c'est bien de se faire dépister.

Savoir son statut, se faire traiter s'il y a besoin

Les jeunes sont-ils réceptifs ?

Assez réceptifs, oui. Informés ? Pas tout le temps. On est là pour ça. On essaye justement de les sensibiliser au maximum.

Je vais vous expliquer le préservatif féminin. Le préservatif féminin : polyuréthane, pas latex, donc beaucoup moins d'allergies. Meilleure transmission de la chaleur et des sensations. Craque pas et il est beaucoup plus solide que le préservatif en latex. Et autres avantages, vous pouvez éventuellement le mettre avant le rapport. Un peu longtemps avant le rapport, vous pouvez avoir plusieurs rapports de suite avec le même préservatif et vous l'enlevez quand les rapports sont terminés.

Ça se présente comme ça avec un petit anneau qui est un peu plus épais qui va aller à l'intérieur du vagin, un grand anneau plus fin qui va rester à l'extérieur. Il ne faut pas le déplier, ça sert à rien.

Autre avantage pour les filles, c'est que comme la pénétration du coup elle est à l'intérieur et que ça, c'est collé contre les parois du vagin, il n'y a pas du tout d'irritation. Comme il peut y avoir des fois avec le latex, un petit peu d'échauffement, ou des trucs comme ça.

Il ne peut pas aller trop loin il ne peut se pas coincer. Ça, c'est pas possible, tout ça, c'est pas possible. Le critère du bien mis c'est on ne le sent pas, si vous le sentez pas c’est que forcément il est bien mis.

Un dernier mot ?

N'hésitez pas à venir nous voir en service santé étudiante, à poser des questions, à vous faire dépister et à vous prendre en charge pour votre santé sexuelle. Il n'y a pas de tabou. Voilà. N'ayez pas honte de poser vos questions et de demander des informations. On est là pour ça.

 

Bien-être, relaxation, alimentation, santé psychologique

Les Services de santé étudiante vous accompagnent par des conseils, recettes, des paniers repas et des techniques de bien-être, respiration, méditation qui ont un effet positif sur la concentration, le sommeil...

Dans de nombreux cas, les Services de santé étudiante sont en lien avec un Bureau d'aide psychologique universitaire (BAPU) qui permet d'accéder gratuitement à des consultations de psychothérapie et de psychiatrie. Votre Crous peut lui aussi vous permettre d'accéder à des consultations avec des psychologues.

Endométriose

Si vous êtes atteinte d'endométriose, vous pouvez bénéficier d'aménagements pour améliorer votre quotidien et vos conditions d'études.

Les étudiants relais-santé

Présents sur certains campus, les étudiants relais-santé (ERS) offrent un premier niveau d'information. Ils sont présents pour vous accueillir et répondre à vos questions, tout en menant des opérations de sensibilisation et des campagnes d'information sur le campus.

Il est parfois plus facile de s'adresser à d'autres étudiants, surtout sur des sujets qui peuvent être sensibles pour vous, donc n'hésitez pas à les solliciter.

Qu'avez-vous appris durant cet escape game ?

J'ai appris pas mal de choses. J'ai retenu la manière dont on peut être utile à son prochain.

Ce que j'ai le plus retenu, notamment c’est l'importance de s'entraider au cours des soirées. Sensibiliser aussi ceux qui ne le sont pas. L'importance surtout de ne pas laisser les gens dans la nature. De veiller les uns sur les autres et de ne pas laisser les individus seuls face à eux mêmes. Parce que, du coup, ça peut mener à des situations ou une personne qui a un peu trop abusé lors de la soirée se retrouve dans une situation délicate alors qu'elle aurait pu l'éviter si elle avait été entourée de personnes pour ça.

J'aime bien le format sur lequel ça a été posé. Le fait que ça soit une expérience physique, qu'on ait pu résoudre des énigmes et jouer à des petits jeux, c'était super bien.

Quel est le rôle d'un étudiant relais-santé ?

Les étudiants relais-santé, d'une part, vont nous aider à sensibiliser les autres étudiants, donc leurs pairs aux questions de santé. Donc, à la fois en organisant des actions eux-mêmes et en participant aux actions que nous, on peut organiser.

Pourquoi avez-vous souhaité être étudiant relais-santé ?

L'envie de faire ça, c'est surtout être utile à la communauté étudiante. Certains étudiants n'osent pas forcément discuter avec des personnels de l'université, par exemple. Donc là, j'imagine que si c'est nous, les étudiants eux mêmes, qui faisons le relais, ça peut être un élément qui facilite l'accès à ce genre de dispositif.

J'ai toujours été intéressée par la santé. Je trouve que c'est un sujet important qu'il faut propager à l'ensemble des étudiants surtout, qui, à mon avis, sont les moins sensibilisés à la santé. Donc, c'est l'une des raisons notamment pour lesquelles j'ai voulu faire ça.

J’aime bien la santé forcément, si je suis en médecine. je trouve que c'est super important le fait qu'on soit des personnes enfin des étudiants, nous-mêmes qui allons parler à d'autres étudiants. Peut être que le message passera beaucoup plus facilement et c'est aussi important d'en parler entre nous et que ça vienne pas forcément de personnes hiérarchiquement supérieures. Que ça se fasse avec des réelles conversations plutôt que des documents sur Google.

On n'attend pas des étudiants relais-santé qu'ils aient des connaissances, en particulier en santé, puisque d'une part, la partie connaissances, on leur apportera, mais surtout ce qui est au centre des questions de santé, c'est avant tout des questions de choix et de maîtrise des risques. Pour être en bonne santé, il faut qu'on apprenne à maîtriser un certain nombre de risques.

Un sujet de santé important pour vous ?

La première chose à laquelle je pense aujourd'hui, au vu des contextes, est bien sûr que c'est la santé mentale des étudiants.

C'est aussi une période de la vie où l’on s'interroge beaucoup. On prend son autonomie par rapport à son milieu familial. Parfois, ce n'est pas toujours facile, ça peut vouloir dire aussi de l'éloignement et parfois c'est difficile à vivre. Donc il y a aussi cette question de la santé mentale c'est aussi une question très, très importante pour que les jeunes entre eux, repèrent aussi ceux qui sont un peu en train de décrocher et de les remettre dans un circuit de soins.

Pour moi, le plus important à l’heure aujourd'hui, c'est la santé sexuelle. Les étudiants connaissent les risques, mais ils les banalisent trop souvent. Tout ce qui est risque de MST et de grossesse, pour moi, c'est très important de leur faire comprendre que ce n'est pas quelque chose à banaliser et qu'il faut vraiment faire attention à ça.

La remise en circuit de soins, c'est aussi un des objectifs étudiants relais-santé et c’est une étape de la vie où l’on connaît pas forcément bien le système de santé où il faut apprendre à s'en servir. Il faut pas avoir peur d'aller voir des professionnels, il ne faut pas avoir honte non plus. Il faut que ça soit assez naturel. Avant, c'était les parents qui s'occupaient de sa santé. Là on se prend en charge tout seul.

Je dirais mon sujet de santé important la santé sexuelle. Je trouve ça super important, surtout à notre âge. On va prendre pas mal de risques, on va découvrir c'est normal, on sort et on découvre un nouveau monde.

Les centres de santé universitaires

La moitié des Services de santé étudiante sont aussi centres de santé médicaux, dentaires et infirmiers.

Vous êtes nombreux à exprimer votre difficulté à vous soigner, notamment pour des raisons de budget. Ces centres de santé vous permettent de bénéficier de consultations médicales et de soins en médecine générale, avec délivrance d'ordonnance dans le cadre de la prescription d'un traitement adapté.

Le tiers payant y est pratiqué et vous n'avez pas à avancer la part de sécurité sociale de la consultation. La consultation est prise en charge à 70 % par la sécurité sociale et, si vous en avez choisi une, la complémentaire santé. Vous pouvez aussi déclarer un des médecins du centre de santé comme référent dans votre parcours de soin ; c'est-à-dire comme votre médecin traitant.

Accès aux droits en santé et pour le handicap

La plupart des Services de santé étudiante ont un service social qui pourra aussi vous aider dans vos démarches de reconnaissance de droits en santé.

Concernant le handicap, un référent dédié existe dans chaque université et les Services de santé étudiante définissent les aménagements d'études et d'examen dont vous pourriez avoir besoin, y compris en cas de handicap temporaire (consécutif, par exemple, à un accident).

Atypie-Friendly, une aide pour les étudiants neuro-atypiques

Atypie-Friendly est un programme qui souhaite améliorer l'inclusion des étudiants atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA) et, à terme, de tous les étudiants atteint de troubles du neuro-développement (TND).

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