Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS)
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche poursuit son Plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles sur les campus. C'est en s'appuyant sur l'expertise de l'association spécialisée « Sexe et consentement » que le ministère lance une campagne de sensibilisation : « Sans oui, c'est interdit ».
Le ministère est engagé sur le sujet depuis 2017, avec notamment la mise en place de cellules d'écoute et d'accueil dans les établissements qui permettent aux victimes de trouver un interlocuteur, de l'aide, sur leur campus.
Créer une culture du consentement
Créée en 2019, l'association Sexe et consentement a co-construit cette campagne et œuvre sur les campus, via des formations et des ateliers, à la sensibilisation des enseignants, personnels et étudiants aux violences sexistes et sexuelles.
Pourquoi une culture du consentement sur les campus ?
Construire une culture commune du consentement dans l’enseignement supérieur, c’est :
- permettre un climat de respect et d’entente entre tous les membres de la communauté universitaire
- faire en sorte que chacune et chacun étudie et travaille dans les meilleures conditions
- prévenir et endiguer les situations de violences sexistes et sexuelles sur son campus
- réduire les conséquences des violences sur les parcours de vie des victimes (santé, changement d’orientation, etc.)
- prolonger cette culture du consentement dans sa future vie professionnelle et personnelle
Comment créer une culture du consentement ?
Créer une culture du consentement, cela passe par :
- demander de manière explicite et chercher un oui enthousiaste
- prendre l’habitude de poser des questions simples : « Est-ce tu veux ? », « Est-ce que je peux ? », « Qu’est-ce qui te plaît ? », « Qu’est-ce que tu veux qu’on expérimente ensemble ? »
- écouter l’autre, respecter ses envies et ses propres limites
- accepter le non
Un kit de communication
C'est en diffusant cette culture du consentement que l'on pourra, chacune et chacun à son échelle, contribuer à la normaliser, à faire évoluer les mentalités, à lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Chaque partage compte.
Les associations étudiantes et organisations de jeunesse sont donc invitées à se saisir des supports de communication (affiches, formats pour les réseaux sociaux, etc.), qu'elles peuvent télécharger en cliquant sur ce lien.
Vous pouvez aussi tout simplement, à titre individuel, partager sur vos réseaux sociaux les productions rassemblées sous le hashtag #SansOuiCestInterdit.
Un partenariat avec Konbini
Afin de questionner, interpeller, réfléchir à la notion de consentement, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche diffuse, notamment sur les réseaux sociaux @etudiantgouv et en lien avec Konbini, des témoignages, des quiz, des conseils en vidéo.