Transcription textuelle du média | Quentin, jeune reporter pour l'environnement
Quentin, jeune reporter pour l’environnement
Avec les vidéos que j’ai faites, j’ai pu avoir une certaine audience qui a pu voir qu’on pouvait faire les choses autrement, qu’on pouvait s’habiller autrement. C’est génial, de pouvoir changer un peu les choses, c’est cool.
Jeunes reporters pour l’environnement
Episode 1 : Quentin
Je m’appelle Quentin Gerault, j’ai fait des études de physique-chimie donc rien à voir avec ce que j’ai fait pendant un an. J’ai pris une année de césure pour faire des reportages en Normandie où j’ai présenté des initiatives avec un intérêt écologique et social.
En gros, l’idée c’était de les mettre en valeur parce que forcement… Les gens savent qu’il faut faire quelque chose pour l’écologie mais ils n’ont pas forcément le sentiment de pouvoir faire quelque chose, ils n’ont pas forcement de solution. L’idée de ces reportages, c’était de montrer des solutions aux gens et qu’il y ait plus de gens qui consomment différemment.
C’était quoi le sujet du reportage ?
Vu que les vêtements sont très polluants, on a trouvé l’initiative de la CHIFFO, qui collecte des vêtements et les revend dans une boutique solidaire grâce à des gens qui sont en réinsertion donc on a une bonne action écologique et sociale donc c’est super.
Le textile est un sujet qui vous motivait ?
Il y a des chiffres accablants. C’est la 2e industrie la plus polluante au monde, le textile. C’est extrêmement impactant. Nos garde-robes sont remplies, on a beaucoup de vêtements… C’est là qu’on voit qu’on peut avoir un impact énorme mais c’est vrai qu’on peut s’endormir dans cette idée que c’est comme ça et puis voilà. Mais il ne faut pas. On peut lutter et il y a justement des initiatives qui sont ultra utiles et dont on n’entend pas assez parler. C’était l’idée des reportages.
Bilan de votre participation au concours jeunes reporters pour l’environnement ?
On a rencontré des gens qui sont super, c’était très enrichissant humainement. Tu rencontres des gens qui dans leur quotidien luttent pour que le monde change et c’est génial ! Mon enrichissement c’est de voir qu’on peut avoir de l’impact. Avec les vidéos que j’ai faites, j’ai pu avoir une certaine audience qui a pu voir qu’on pouvait faire les choses autrement, qu’on pouvait s’habiller autrement. C’est génial, de pouvoir changer un peu les choses, c’est cool.
Un 2e prix a été décerné pour son reportage sur des meubles en bois recyclé
L’intérêt qu’a cette initiative sur le bois, c’est que tu prends des ressources utilisées qui vont vers la poubelle et t’en fais du neuf, qui va servir plus tard. Aujourd’hui, l’économie, elle est linéaire. Tu prends des ressources, tu les utilises et après tu les jettes. Lui, ce qui est jeté, il en fait autre chose : c’est l’économie circulaire.
Dans notre reportage sur le bois on présentait deux initiatives. On aimait avoir un interlocuteur extérieur qui nous parle de ces projets et qui nous dise ce qu’il en pense. On a trouvé une association qui s’appelle Normandie forêver, fait de la compensation carbone au niveau des forêts.
Eux ils sont vraiment experts et ils ont un impact aussi donc c’était forcément logique. On avait plein d’interlocuteurs et c’est le but dans un reportage et dans le journalisme : avoir un maximum d’interlocuteurs, croiser les informations pour ne pas dire de bêtises. Et pour le coup, ça s’est bien fait et on est très contents du résultat.
Un conseil aux futurs jeunes reporters ?
Il y a d’abord beaucoup de prise d’informations, sur les reportages. On regarde un peu sur internet, on cherche, on regarde des articles. Et après je suis directement allé voir les personnes. Le mieux c’est de se déplacer. T’appelles ou t’envoies un mail, ce n’est pas forcément le mieux. Généralement, les gens ne répondent pas donc faut vraiment aller les voir, t’essaies de les convaincre, tu leur parles et c’est bien plus impactant que juste un mail.