Transcription textuelle du média | La parole aux étudiants engagés
Animafac, c’est un réseau national d'assos étudiantes. On existe depuis plus de 25 ans et on essaie de valoriser au maximum l'engagement des étudiants dans leurs associations, sur leur campus et dans la vie de tous les jours. Et on vous propose de découvrir cinq associations des campus de l'Île-de-France.
La parole aux assos étudiantes
Le Caélif, c'est le Collectif des associations étudiantes LGBT+ d'Île-de-France. C'est un réseau d'associations de défense des droits LGBT+ dans le monde étudiant en Île-de-France, depuis 2001.
Impacts Environnement, c'est une association qui a pour but de promouvoir les idées scientifiques sur le dérèglement climatique et d'agir à son niveau sur ces problématiques.
Diderot et Dragons, c'est une association de jeux de société et de jeux de rôle sur le campus des Grands Moulins.
Je fais partie des Imp’Unis. C'est une association d'improvisation théâtrale. On a à la fois des cours d'improvisation et on fait régulièrement des petits spectacles.
Pourquoi avoir rejoint une asso étudiante ?
Parce qu’après avoir manifesté pour la PMA, j’ai voulu poursuivre mon engagement pour les droits LGBT+ donc j’ai rejoint une association.
J'ai choisi d'être bénévole dans cette association pour partager ma passion du jeu de société et du jeu de rôle de façon plus générale.
J'aime beaucoup le contact avec les gens, se sentir utile aussi, pouvoir mettre en place des projets.
Qu'est-ce qui vous plaît dans l'engagement associatif ?
Ce qui me plaît le plus dans l'engagement associatif, c’est de mener des projets en collectif, de mener des actions, de les voir se concrétiser. Et petit à petit, de voir que les choses bougent.
Ce qui me plaît le plus dans mon engagement, c'est de réussir des projets concrets, de faire quelque chose dont je vois le résultat. C'est me dire que je peux mener un projet de A à Z, le voir naître et le faire, que ce soit seul ou à plusieurs. Et du coup, d'avoir un réel sentiment de satisfaction parce que mon agissement a eu un impact concret.
C'est l'occasion de rencontrer des gens formidables, de bosser sur des thématiques qui, pour moi, ont un sens. Parce que dans le contexte actuel, l'écologie, c'est franchement très important.
Qu'avez-vous appris pendant cette expérience ?
J'ai appris à mener des projets, à débattre aussi avec des gens parfois qui ne sont pas d’accord avec nos idées.
Être en association, c'est travailler avec différentes personnes, qui n’ont pas les mêmes points de vue, pas les mêmes avis.
Et j'ai aussi appris à construire un plaidoyer et à porter des idées auprès des acteurs publics.
J'ai appris à gérer une structure au niveau administratif, à organiser des événements à les animer, à communiquer dessus. Ce genre de choses.
Ce que j'ai appris, grosso modo, c'est l'organisation. C'est vraiment gérer un projet de A à Z, c’est-à-dire contacter les différents organismes, comprendre comment tout se mélange, tout fonctionne ensemble.
J'ai appris à me mettre un peu plus en avant à prendre des responsabilités, quand c'est à moi de gérer, je suis capable de gérer.
Faire travailler ensemble des personnes totalement différentes, de milieux différents, pour un même but, un même projet.
Et aussi, ça m'a un peu aidé à affronter ma phobie administrative. C'est encore en cours. Faire les papiers pour l'asso, c’est différent de les faire pour soi.
Pourquoi rejoindre une asso quand on est étudiant ?
Engage-toi, parce que c'est sympa. C'est l'occasion d'ouvrir ses horizons, de voir de nouvelles têtes, de se créer un cercle de sociabilité et puis de sortir un peu de ta filière pour voir tous les horizons universitaires.
Je pense que c'est important de s'engager parce que ça permet de nouer du lien social avec les autres personnes et de développer des compétences en plus de nos études.
Rejoindre une asso étudiante, c'est un moyen de se sociabiliser, de rencontrer des gens, mais aussi d’apprendre de nouvelles choses, d’expérimenter, de se découvrir, de se former. Et ça vous permet de mettre en avant des compétences plus tard qui vous permettront aussi d’enrichir votre CV mais aussi de vous enrichir vous-même sur des connaissances que que vous n’auriez pas forcément apprises dans votre cursus universitaire.