1er prix: Terence Li : « La solidarité existe toujours. Il suffit de la découvrir » / « Solidarität gibt es immer. Wir müssen sie nur aufdecken », StudierendenWERK Berlin (1.000 €)
· Qu'est-ce que vous étudiez et dans quelle université?
Art et médias à l'Université des Arts de Berlin, avec une spécialisation en cinéma et en photographie.
· La photographie est-elle votre passion ou préférez-vous prendre des photos de temps en temps lorsque vous voyagez?
La photographie a toujours été ma passion. Il m'arrive aussi d'être mandaté par différentes publications ou magazines pour réaliser des photos.
· Avez-vous déjà participé à d'autres concours de photographie?
Oui, je l'ai fait.
· Pourquoi avez-vous participé au concours photo franco-allemand?
En tant qu'étudiant, j'aimerais participer à des événements qui me permettent de rencontrer d'autres personnes. De plus, l'Allemagne et la France sont en quelque sorte séparées par l'histoire et leurs propres langues, même si elles ont une longue frontière commune. Je suis vraiment très intéressé par les projets qui rapprochent ces deux pays.
· Où la photo a-t-elle été prise?
· La photo a été prise dans le réservoir d'eau de Prenzlauer Berg, à Berlin. Ce lieu a en fait une histoire très riche, il a été une partie très importante de l'approvisionnement en eau de Berlin au 19ème siècle, il a ensuite servi d'entrepôt et de centre de valorisation du poisson, avant d'entrer dans un chapitre très sombre comme camp de concentration à l'époque nazie.
· Avez-vous un lien personnel avec la France?
Oui, d'une part j'adore les films français. D'autre part, j'ai en fait appris le français avant
d'apprendre l'allemand. Mais depuis que j'ai déménagé en Allemagne et que je parle de mieux en mieux l'allemand, mon français s'est lentement rouillé. Je vais absolument le rafraîchir.
Terence Li
015236104515
2e prix: Erwan Egreteau : « Une main tendue » / « Eine ausgestreckte Hand », Crous de Bordeaux - Aquitaine, (500 €)
· Dans quel champ d’études étudiez-vous et à quelle université?
Je suis actuellement en dernière année de licence d'histoire, parcours enseignement, à l'université Bordeaux Montaigne en Gironde (33)
· La photographie est-elle votre passion ou préférez-vous prendre plutôt des photos de temps
en temps en voyage?
Depuis deux ans la photographie est devenue une réelle passion avec pour projet de mettre à l'honneur celles et ceux qui, au quotidien, préservent notre sécurité, combattent les incendies et se battent pour que la vie soit plus forte que la mort (policiers, pompiers, personnel hospitalier).
· Avez-vous déjà participé à d'autres concours photo?
Il s'agit de ma première participation à un concours.
· Pourquoi avez-vous participé au concours photo franco-allemand?
Le thème de la solidarité m'inspirait assez bien, et je venais de terminer un reportage au sein d'un SMUR en service hospitalier. Sur un coup de tête j'ai décidé d'envoyer la photo qui, selon moi, rentrait le plus dans le thème. Et puis c'est l'une des photos qui m'a sûrement le plus touchée émotionnellement durant ce reportage.
· Où est-ce que la photo a-t-elle été prise?
Lors d'un reportage au SMUR de Lesparre, au sein d'une clinique (service des urgences)
· Avez-vous un lien personnel avec l’Allemagne?
Non, aucun lien personnel avec l'Allemagne.
Mention spéciale pour l'amitié franco-allemande : Theo Ikareth: « Tous uniques, tous unis, passionnément ! » / « Alle einzigartig, alle vereint, leidenschaftlich ! », Crous de Rennes - Bretagne
Je suis en option design à l'EESAB, L’école Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, site de Rennes.
J'ai toujours aimé prendre des photos depuis mon plus jeune âge. C'est à partir de ma Prépa à Reims que j'ai commencé à voir la photo d'un aspect plus professionnel et que j'ai commencé à l’intégrer dans ma pratique artistique. Aujourd'hui c'est une passion. J'essaie d’expérimenter et d'approfondir ma pratique dans divers champs plus spécifiques de la photo.
Je participe depuis 2 ans au concours franco-allemand et au concours du Crous.
J'aime bien participer au concours car les thèmes proposés sont « challenging » et me poussent à trouver de nouvelles façons de prendre une photo ou d’expérimenter plusieurs techniques.
Le thème de la solidarité est important aujourd’hui dans un monde où le covid nous a isolé. Ensuite il y a de plus en plus de mouvement migratoire, des populations déplacées ou en situation de précarité et la diversité qui nous entoure est encore difficilement acceptée.
De mon côté, ma petite sœur est handicapée d'un bras. Elle a organisé un évènement où plusieurs sportifs avec des handicaps différents sont venus dans notre village pour sensibiliser les jeunes au handisport, et à l'inclusion en général. Après un débat participatif, ils ont proposé des matches de foot inclusifs qui mélangent des jeunes valides et d’autres en situation de handicap. La photo est prise pendant un des matches, à un moment de cette solidarité entre toutes les personnes présentes, handicap ou pas, parents, amis, qui jouaient tous ensemble au foot.
Par rapport à l’Allemagne, j'y suis allé une fois il y a trois ans avec ma Prépa pour voir des musées. On est allé à Munich et dans les alentours. J'ai pu découvrir de très jolis paysages, dont le château de Neuschwanstein. C’était une super expérience.